Les plans de gestion de données (PGD)

Résumé

Les acteurs de la recherche - organismes et universités, financeurs publics et privés, éditeurs scientifiques - renforcent actuellement leur politique en faveur de la science ouverte et de l’ouverture des données tout en promouvant le respect des principes FAIR pour les données qu’ils produisent ou financent. Le plan de gestion de données (PGD ou DMP : Data Management Plan) constitue un élément clé pour atteindre ces objectifs et sa rédaction, à partir des nombreux modèles désormais disponibles, devient un exercice recommandé, voire obligatoire pour les coordonnateurs de projets financés sur fonds publics. Des outils logiciels, intégrant des aides à la rédaction sont déployés pour faciliter leur création. Celle-ci devrait être facilitée à l’avenir, lorsque l’interopérabilité de ces outils avec d’autres systèmes informatiques autorisera des échanges de contenus. Des enquêtes montrent encore beaucoup de méconnaissance et de frilosité au sein de la communauté scientifique, mais un changement s’amorce, soutenu par les services d’appui à la recherche, parfois épaulés de scientifiques qui acceptent de jouer un rôle de médiation et de conseil favorisant l’adoption de bonnes pratiques au sein de leur propre communauté.